LE POUVOIR DU SUCRE SUR L’HYPERACTIVITE DES ENFANTS TDAH

(Trouble déficitaire de l’attention et hyperactif)

LE TDAH

Concernant le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est un problème neurologique qui apparaît durant l’enfance.

Cependant, ce trouble n’est pas provoqué par des besoins affectifs, ni par des problèmes psychosociaux. Néanmoins, ces troubles ci-dessous définis peuvent s’aggraver.

Le TDAH est un trouble ayant une cause majoritairement génétique. Quoi qu’il en soit , ce n’est pas une « maladie héréditaire ». Elle ne se transmet pas à toute la descendance.

Le TDAH se caractérise par une triade d’inaptitudes

  • L’inattention :
  • L’hyperactivité 
  • L’impulsivité :

Cette triade entraînant à son tour des difficultés :

  • Motrices
  • Apprentissage (selon Barkley)
  • D’interpersonnelles
  • Un manque d’estime de soi
  • Un impact sur la vie d’une famille.

Avec parfois des signes cliniques associés :

  • La dysorthographie (trouble d’acquisition de l’orthographe),
  • La dysphasie (déficit durable des performances verbales),
  • La dyspraxie (trouble d’acquisition des mouvements volontaires coordonnés) et la dyscalculie (trouble d’acquisition de l’arithmétique).

Et quelquefois des troubles de l’opposition avec provocation (TOP).

LE RÔLE DE L’ALIMENTATION

Les linéaires des grandes surfaces proposent autant de rayons pour les bonbons, les sucreries que les fruits et les légumes.

En conséquence, l’aliment apportant des glucides est un aliment pauvre en vitamines et en oligo-éléments, qui sont des catalyseurs. Finalement, par réaction biochimique lors de notre digestion, nous consommons ces catalyseurs.

Cependant si notre alimentation ne nous les apporte pas, nous les prenons dans notre organisme et appauvrissons celui-ci, qui n’en a pas suffisamment.

Quoiqu’il en soit l’enfant ayant un Trouble Déficitaire d’Attention avec Hyperactivité doit adopter une alimentation, en adéquation, qui finalement apportera les éléments nécessaires au bon fonctionnement de son cerveau et surtout sans apports d’aliments à Indice Glycémique haut. Les apports glucidiques digérés entraînant des effets négatifs sur le cerveau.

Ils ont deux effets plus néfastes sur les enfants ayant un TDAH que sur les enfants sans ce trouble.

En effet, lors d’un repas riche en aliments a IG haut, il y a une augmentation trop rapide du taux de glucose dans le sang (hyperglycémie). Cette première étape déclenche une libération par le pancréas d’une quantité d’insuline et provoque une chute trop rapide du taux de sucre dans le sang (hypoglycémie).

Pour ces raisons, cette opération entraîne un épuisement du système nerveux générant un comportement agressif, d’hyperactivité.

C’est pourquoi un appel à une forte envie d’apports glucidiques se fait et provoque un « crash » nuisible pour le cerveau.

Sachant que les enfants TDAH sont en perte d’attention, les glucides, par leur effet de « distributeur » de glycémie haute), mettent l’enfant rapidement en perte d’énergie.

En effet, les produits transformés à Indice glycémique haut sont en réalité des aliments à calorie-vide, Ils n’apportent aucun nutriment. Pour la digestion de ceux-ci, une réaction biochimique va se mettre en action. Le corps va consommer les catalyseurs (vitamines et oligo-éléments) de notre organisme et va l’appauvrir.

Quelques règles sont à suivre

Pour le bon fonctionnement cérébral de l’enfant, il faut en :

Premier lieu, éviter tous produits industriels ultra-transformés, ainsi que les graisses hydrogénées. Ces produits regroupent des additifs : des conservateurs, des épaississant, etc…

Ainsi que les pâtisseries industrielles et les plats ultra-transformés apportent des glucides

En effet les produits ultra-transformés subissent plusieurs traitements.

Ceux-ci servent à baisser les coûts de fabrication et d’achat ou de rallonger la durée de conservation. Ces derniers rendent les préparations culinaires plus faciles et rapides pour les consommateurs.

Ce sont des aliments consommés par plus d’un tiers des français.

Deuxième lieu, apporter des bons acides gras, particulièrement l’oméga 3 avec un bon rapport avec l’oméga 6. Afin d’assurer un bon choix, ils se retrouvent dans les huiles (colza, lin, chanvre), les poissons gras, les algues et les fruits de mer. Ces omegas luttent contre la perte de mémoire et le déclin des fonctions cognitives.

Troisième lieu, les enfants doivent consommer des fruits et des légumes à chaque repas.

L’idéal pour une bonne digestion serait de manger le fruit avant le repas. Afin d’éviter la production de sucre, leur assimilation sera mise en attente, quand il y a consommation de protéines animales.

En effet ceux-ci apportent à l’organisme :

  • vitamines
  • minéraux
  • fibres
  • tryptophane (précurseur de l’hormone du bonheur).

La quatrième règle, consommez des protéines animales et végétales. Elles apportent des acides aminés par la viande, des bons omégas pour le poisson (maquereaux, harengs, sardine) et une digestion plus facile par les légumineux.

La dernière règle, limiter au maximum les apports glucidiques. La consommation de glucides va de façon indirecte provoquée une hypoglycémie. Celle-ci va entraîner des sensations d’anxiété, de colère ou de fatigue. Il faut faire attention, le sucre appelle le sucre et le cercle vicieux commence.

Les apports glucidiques

Les apports glucidiques ont deux effets plus néfastes sur les enfants ayant un TDAH que sur les enfants sans ce trouble. Sachant que les enfants TDAH sont en perte d’attention, les glucides, par son effet de « distributeur » de glycémie haute (glycémie très rapidement utilisée par le corps), l’enfant se trouve rapidement en perte d’énergie.

Les produits transformés à Indice glycémique haut sont aussi des aliments à « calorie- vide », en effet, ce sont des aliments qui n’apporte aucun nutriment. Or la digestion de ceux-ci, provoque une réaction biochimique.

Finalement le corps va consommer les catalyseurs qui sont des vitamines et oligo-éléments de notre organisme puisque l’aliment n’en contient pas et va appauvri notre organisme.

Or, pour un bon fonctionnement physiologique et cérébral, les enfants TDAH ont plus besoin en particulier de :

  • Vitamines du groupe B, pour le cerveau et l’assimilation des glucides,
  • Vitamine E, pour la protection du cerveau et des cellules nerveuses,
  • Vitamine C, elle régénère la vitamine E et le glutathion (acide aminé) et est antioxydante,
  • D’oméga 3 et 6, ils ont un effet puissant sur l’humeur, la concentration et la mémoire. Ils augmentent la puissance du cerveau. L’oméga 3 augmente le taux de sérotonine, l’oméga 6 agit sur les troubles d’apprentissage, la pensée, la mémoire et l’attention.

(Néanmoins, pour aider à la concentration, une aide médicamenteuse est nécessaire, le plus souvent le Méthylphénidate (Ritaline) ou l’homéopathie avec la phytothérapie, tout dépend de l’intensité du TDAH.)

Concrètement

Mon mémoire de fin d’étude portait sur ce sujet. Toutes les mamans ayant suivi le protocole de diminution d’aliments à indice glycémique haut ont vu une amélioration sur le comportement de leurs enfants et en sont ressorties heureuses du résultat.

Afin de me rendre compte de l’alimentation des enfants atteint de TDAH, j’ai mis en place plusieurs questionnaires devant être rempli par les parents.

Ces questionnaires avaient pour but de m’aider à analyser la consommation de sucre (aliment a indice glycémique haut) et les bons nutriments ingérés par ces enfants. Le protocole a pu commencer à ce moment sur une durée d’un mois.

Sur cette période, une modification s’est faite, en procurant de bonnes répercutions sur le Trouble Déficitaire d’Attention avec Hyperactivité. Les résultats (après comparaison) ont été à la hausse. Cette amélioration pouvait aller de 1% jusqu’ 6%, en allégeant les troubles de l’hyperactivité, de l’impulsivité et surtout de l’attention.

Ces allègements comportementaux se sont traduits par une diminution des doses de Ritaline prescrits pour ces enfants, une meilleure socialisation de l’enfant, un meilleur sommeil et beaucoup moins de colère.

Preuve que l’alimentation a un effet sur le comportement d’une personne.

Conclusion

Nous pouvons vous être d’une grande aide, afin de vous guider sur une alimentation plus saine, ainsi que sur une bonne hygiène de vie au profit de votre enfant avec ou sans TDAH.

Si vous avez besoin d’aide pour gérer l’hyperactivité de votre enfant (ou de vous).

N’hésitez pas à me contacter ou à réserver une consultation

2 réponses sur “LE POUVOIR DU SUCRE SUR L’HYPERACTIVITE DES ENFANTS TDAH”

    1. Bonjour Madame,
      J’ai aussi un fils hyperactif. La naturopathie + mon expérience de maman pourrait peut-être vous aider ?
      N’hésitez pas à m’envoyer un mail.

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