LE SYNDROME PRÉMENSTRUEL ET LA NATUROPATHIE

Quand les menstruations vont arriver, certaines femmes ne sont pas dans leurs assiettes. Les hommes nous disent qu’on est de mauvaises humeurs ou « ça y est, tu vas avoir tes règles ». Comme si forcément, les douleurs physiques ou psychiques étaient forcément liées à nos règles.

Rassurez-vous messieurs ! La naturopathie accompagne les femmes dans leurs troubles féminins tels que le syndrome prémenstruel.

MAIS QUESAKO LE SYNDROME PRÉMENSTRUEL OU SPM ?

Ce syndrome est un ensemble de manifestations congestives et œdémateuses additionnés à des troubles plus ou moins graves de l’humeur.

Rappelons que les femmes sont cycliques donc ces symptômes ne se présentent pas tous les jours. Ouf ! Heureusement pour nous. Dans un cycle « normal » de 28 jours, ces symptômes peuvent apparaître 2 à 7 jours avant les règles (parfois jusqu’à 14 jours).

En général, ces symptômes disparaissent à l’arrivée des règles.

QUELS SONT LES CAUSES DU SYNDROME PRÉMENSTRUEL ?

Les causes sont dues à un déséquilibre de la balance hormonale. Chaque femme doit être équilibré au niveau de la sécrétion de l’œstrogène et de la progestérone. Ce déséquilibre + une fluctuation hormonale engendrera un syndrome prémenstruel.

Cette réponse anormale est déclenchée par une alimentation inadéquate (lait de vache, viande, sucre raffiné) c’est-à-dire n’apportant pas suffisamment en oligo-éléments et, en excès d’excitants comme le sucre, la caféine et l’alcool.

Parmi les facteurs favorisant le syndrome prémenstruel, le stress est aussi une cause importante, surtout vers l’âge de 30 à 40 ans.

Le manque d’activité physique est aussi défavorisant pour le déséquilibre hormonal. Pour cela, il est bien de pratiquer du sport.

QUELLES SONT LES SYMPTÔMES DE CE TROUBLE ?

Les symptômes les plus fréquemment relatés sont les céphalées, la mastodynie (seins douloureux), les ballonnements, les troubles circulatoire, les mycoses ou des infections urinaires.

Comme précédemment écrit dans les causes, les hormones sont touchées ! A ce moment, la femme peut être soit en manque de sérotonine soit en manque de catécholamine. Ce qui se traduit soit par de l’irritabilité, de l’agressivité ou alors la survenue d’idée noire ou de la tristesse.

COMMENT AGIR SUR LES CAUSES DU SYMPTÔME PRÉMENSTRUEL  ?

 REVOIR SON ALIMENTATION

Afin de repartir sur de bonne base, il est conseillé de détoxifier le foie. Après cette détoxification, il est nécessaire de changer son alimentation.

En tout premier lieu, pensez à éliminer les produits transformés ou ultra-transformés. Supprimez le sucre raffiné et le gluten.

Il faut aussi stopper le tabac et diminuer au maximum l’alcool.

Par contre, afin d’apporter le nécessaire à votre organisme, il est bon de consommer des aliments équilibrés en oméga 3 et 6 : petits poissons des mers sauvage, huile de colza à 1ere pression à froid et les œufs et les noix pour les omégas 3.

Il est aussi nécessaire d’éviter les eaux de robinets (résidus pilules dans eau) et les aliments non-organiques (fait à partir de la chimie à ex : cordon bleu).

Il est aussi nécessaire d’avoir une bonne flore intestinale car celle-ci peut se retrouver « mélangée » à la flore vaginale. Pour cela, pensez à bien vous hydratez et à manger des fibres et des aliments nourrissant correctement votre microbiote intestinal afin qu’il n’affecte pas le microbiote vaginal.

SE SUPPLÉMENTER EN PHYTOTHÉRAPIE

En plus de l’alimentation, les plantes sont d’une grande aide, conseillée personnellement et suivant les troubles se présentant dans le syndrome prémenstruel.

Le naturopathe après un bilan vital va déterminer la plante nécessaire au cas par cas. Il va déterminer s’il y a une hyper-estrogénie, de la rétention d’eau, des troubles circulatoires, de l’acné, des mastoses, des terrains inflammatoires, …

Dans ces cas, la vigne rouge, l’artichaut et le radis noir, la bardane, le gattilier et d’autres plantes spécifiques peuvent être conseillées. De façon aussi naturelle, la boisson aloé Vera cranberries peut aider.

L’ACTIVITÉ SPORTIVE

On ne le redira jamais assez, le sport est nécessaire !

Effectivement, l’activité physique va jouer un rôle dans la régulation du système hormonale. C’est pour cela, qu’il est nécessaire de bouger. Marcher, nager, promener le chien, courir pour le plaisir, … Pendant minimum ½ heure ,3 fois par jour.

GÉRER LE STRESS

Le stress désorganise votre système hormonal par cascade et affaiblit la protection de vos cellules. Il est donc aussi nécessaire d’agir à ce niveau. La cohérence cardiaque, le développement personnel et la phytothérapie fonctionnent très bien.

Si vous souffrez de ce symptôme, je suis spécialisée pour la santé féminine de l’adolescence et la ménopause.

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