Vous allez me dire
mais pourquoi un article sur les allergies arrive si tôt !!!
Si, nous regardons
de plus près notre hiver cette année. Eh ! bien, les températures ont bien
augmentées et la hausse de la chaleur continuera encore, si nous ne faisons pas
le nécessaire pour stopper le réchauffement climatique. Mais, bon, ceci est un
autre sujet.
Sachez qu’un hiver
doux accélère le développement des plantes et déclenche une pollinisation précoce.
En France, la
pollinisation hivernale a généralement lieu de mi-janvier à avril dans le sud
et de fin janvier à mai dans le nord : elle concerne les arbres et arbustes.
Les personnes
allergiques au pollen sont donc en préparation de leurs réactions hypersensible
aux pollens.
QU’EST-CE QU’UNE ALLERGIE ?
C’est une réaction
de notre corps liée à un déséquilibre du système immunitaire.
Les éléments
(l’allergène) que nous inspirons ou ingérons ne sont pas reconnus par notre
organisme, cela provoque une inflammation et donc une réaction allergique.
L’apparition d’allergie,
démontre que les barrières de protection de notre organisme (peau, muqueuse des
voies respiratoires ou digestives) ne sont plus étanches et laissent passer
l’agresseur.
Les réactions allergiques
se manifestent par des larmoiements, l’hydrorrhée (le nez qui coule) ou son
obstruction, les éternuements, …
LES ACTIONS DU
NATUROPATHE
Avant toute chose,
le naturopathe va s’intéresser sur le fond du problème.
Comme je le disais
dans la définition, il y a un déséquilibre au niveau immunitaire mais il y
aussi le besoin d’éliminer l’allergène, le gênant.
Pour cela, il
vérifiera votre alimentation. Certaines catégories d’aliments comme le gluten
et les produits laitiers sont producteurs de mucus au niveau intestinal et
pulmonaire. Ces aliments produiront une sorte de colle qui entraînera une
congestion.
Après, il faut
travailler sur le système immunitaire à proprement dit.
Et pour cela, il
faut aussi travailler sur le stress. Eh ! oui, encore ce stress !!!
On dira qu’il a bon dos mais c’est la vérité.
Le stress joue un
rôle dans le dérèglement du système immunitaire. Le stress chronique entraîne
une production de cortisol qui rendra moins compètent le thymus et la rate en
partie responsable du système immunitaire.
Mais que faut-il faire ?
Il faut nettoyer
les émonctoires de notre corps, c’est-à-dire la peau, les poumons, le foie, les
intestins et les reins afin que l’allergène puisse être évacué le plus
rapidement.
Pour cela, le
naturopathe vous aidera par une détoxination.
En second lieu, il
continuera à s’intéresser à l’obstruction en agissant sur la fabrication du
mucus par l’alimentation.
Mais
l’alimentation n’est pas le seul fautif, la sédentarité l’est aussi. On ne le
dira jamais assez. Bougez !!!
La marche, le
sport, le ménage sont aussi bénéfiques, ces activités aident aussi le corps à
éliminer les toxines.
Ensuite, il faut
gérer le stress. Pour cela, plein de méthodes existent.
Vous pouvez
pratiquer la cohérence cardiaque (méthode de respiration consciente), le yoga,
la sophrologie, la méditation, …
Petit rappel, les
allergènes viennent de l’extérieur et notre système immunitaire est déréglé.
Il faut donc
penser à aérer vos pièces, soit en grand pendant 10 minutes soit en oscillant
battant pendant 20 minutes. Faire la poussière régulièrement et passer aussi
souvent l’aspirateur.
En complément
Consommez des
oméga 3 contenus dans les huiles de première pression à froid et dans les
poissons gras aident les cellules à se défendre contre les réactions
inflammatoires provoquée par l’allergie.
Afin d’aider la
flore intestinale, les probiotiques seront d’une grande aide car ils vont
modifier notre immunité face à la réaction allergique.
L’apport régulier
de fruits et de légumes est nécessaire pour le bon fonctionnement intestinal
mais plus en particulier pour le système immunitaire quand les pommes, les
câpres et les oignons rouges sont intégrés dans votre alimentation.
N’oubliez pas :
un esprit sain dans un corps sain. Les allergies peuvent énerver !!! 🙂
Ça y est ! La
gastro-entérite a bel et bien fait son entrée (de façon très invasive) chez
nous. J’espère qu’elle n’a pas frappé à votre porte ou si cela est déjà le cas,
dans ces 2 situations cet article vous aidera.
Mais qu’est-ce que la gastro-entérite ?
Les consultants de
mon cabinet ou tout simplement les personnes de mon entourage me dise « ça
sort des 2 côtés ». Lesquels ? Non, je plaisante. Nous le savons tous
(ou pas 😉).
La gastro-entérite
est une maladie qui peut être d’origine infectieuse, virale ou bactérienne.
Celle-ci se contracte de diverses manières, nous pouvons l’ingérer avec des
aliments ou de l’eau contaminés ou le plus souvent par le contact interhumain.
Les signes
cliniques de cette pathologie sont de la diarrhée souvent accompagnée de
vomissements et/ou parfois de la fièvre. Tous ces symptômes ne sont pas
obligatoirement présents ensembles ou dans un sens particulier.
Le plus important
est de surveiller la déshydratation. A ce moment, n’hésitez pas à aller voir
votre médecin.
Et, comment prévenir la gastro-entérite ?
On ne cessera pas
de le dire, la première des préventions est :
De se
laver les mains avant de préparer un repas, de manger et après être allé aux
toilettes. Si vous êtes à l’extérieur, le gel hydroalcoolique est une bonne
alternative.
Non ! le lavage par le chat ne fait rien
…
Les mains sont
effectivement des vecteurs de maladie. C’est pour cela, qu’il faut être prudent
avec les aliments crus (fruits ou légumes) achetés en magasin et éviter les
serrages de mains quand il y a un doute.
Et bien
évidemment, ne pas utiliser les couverts ou boire après une personne ayant été
contaminés par la gastro-entérite car l’agent de cette pathologie se retrouve
aussi dans la salive.
Si malgré ces
aides ne vous semblent pas assez efficaces, le rajout de quelques « plantes »
peut être bénéfique.
L’aïl est une très
bonne aide. Cet aliment à raison de 2 gousses par jour protégera vos intestins.
Toujours dans la
protection, il est possible d’utiliser l’huile essentielle de Ravintsara qui
boostera vos défenses immunitaires comme l’extrait de pepins de pamplemousse.
Oups, c’est trop tard !
La gastro en fait
son entrée dans votre corps. Alors, que faire ?
Avant toute chose,
il faut savoir que le corps sait se gérer. C’est-à-dire que si celui-ci vous
fait vomir ou se nettoie par la diarrhée, c’est qu’il y a besoin d’éliminer un
agent pathogène par ces sorties.
Ne voyez pas ces
actions comme désagréables, même si je le conçois. C’est très
désagréable !!! Mais dites-vous, que le nettoyage des fêtes arrive à temps😊.
Revenons à notre sujet principal, se
soigner !
Comme précédemment
dit la gastro-entérite fait perdre de l’eau dans notre corps.
Pour cela, pensez
à boire beaucoup d’eau. Oui mais pas nature, le mieux serait de rajouter une
pointe de sel afin qu’elle reste dans le corps. Evitez le soda américain
mondialement connu et conseillé, celui-ci est sucré et peut provoquer des
inflammations aux intestins via l’estomac.
Si vous arrivez à
manger : une cure efficace existe : LA CURE DE RIZ.
Celle-ci doit se
faire sans ajout de produits laitiers, d’aliments excitant les intestins
(fibres, crudités, épices, …) et de nourritures grasses. Il faut laisser vos
intestins au repos.
Et dans la mesure
du possible, DORMEZ ! La gastro est éprouvante physiquement et peut-être
psychologiquement.
Les solutions naturelles
Dans ces cas, l’ail est toujours de mise. Si vous
en avez marre d’avoir une mauvaise haleine par l’ail cru, les gélules d’ail
font très bien l’affaire.
L’ail est un bon
remède grâce ses activités antibactériennes, antimicrobiennes mais il saura
aussi apaiser la muqueuse de l’estomac et ainsi apporter un soulagement.
Le riz (vu précédemment).
Le charbon
actif est LE remède pour
la diarrhée. Celui va stopper les selles trop liquides et en prime, il va
capturer les micro-organismes néfastes. Je vous conseille de vous le procurer
en poudre (plus efficace), de le prendre loin des médicaments (par rapport à son
pouvoir d’absorption) et de bien vous rincer les dents.
L’argile verte
ultra-ventilée est tout
aussi efficace que le charbon mais avec le petit +. Cette poudre apportera les
oligo-éléments nécessaires à notre remiseen forme.
Le gingembre a aussi plusieurs indications bénéfiques.
Il va agir sur l’inflammation mais aussi sur les nausées, les vomissements et
les digestions difficiles.
Attention,
il décuple les effets de l’aïl.
Vous me direz,
nous avons vu la partie intestinale et inflammatoire mais le mal de tête est
aussi présent.
Pas de souci, la grande
camomille est là. Non seulement, elle va vous aider à vous réhydrater (prise
en tisane) mais en plus, elle calme les maux de tête et a des propriétés antispasmodiques.
Ouf, c’est fini !
Oui, pour la
gastro, c’est terminé. Mais les intestins sont tous chamboulés !
Pensez à vous
réalimenter doucement en incluant un peu de riz. Mais le plus important est
réensemencer vos intestins de bons microbes, c’est-à-dire de probiotiques. Vous
pourrez en trouver dans les magasins bio ou en pharmacie.
Un dernier
conseil pour finir
N’oubliez pas
pendant les épidémies, de bien nettoyer les poignées de portes, les boutons de
lumière des toilettes et tout objet manipulé par la personne contaminée.
Et si les
symptômes durent plus de 48 heures (surtout pour les personnes fragiles), contacter
votre médecin traitant.
Ça y est !!!
Les fêtes sont passées. Notre foie nous supplie de revenir à nos repas
habituels … Le mal de tête, les sensations de lourdeur, de nausées font partie
de notre quotidien ces derniers jours.
Il est donc temps
de reprendre avec nos bonnes résolutions.
1ère étape : Réveiller notre corps
Boire 1 ou 2 verres d’eau tiède le matin à jeun afin de réveiller nos organes en douceur. (Oui, je le sais, ce n’est pas super !!!).
2ème étape : Mettre au repos votre système digestif
Manger
léger
Eviter les aliments difficiles à digérer comme la viande . Préférer les légumineux pour le soir (lentilles, pois chiches, haricots en grains, …)
Préserver
l’énergie de votre système digestif
Opter pour des sucres complexes (farine complète), plutôt que pour des sucres rapides (sucre ajouté) qui n’apporteront rien au corps, si ce n’est de la fatigue.
Reposez
votre foie
Essayer la Monodiète ! Si cela n’a pas été fait au moment des pré-fêtes, il est temps !!! Pour ce mois-ci, il y a des possibilités de trouver un légume ou un fruit que nous aurions plaisir à manger pendant une journée.
Appliquer une bouillotte chaude sur le foie ! C’est une aide précieuse.
3 -ème étape : Activer son corps
Nettoyer vos émonctoires, c’est-à-dire nos poumons, notre peau, nos intestins, notre foie et nos reins.
Pensez à la marche, aux promenades en forêt ou si vous le désirez à un sauna à infra-rouge qui sera très bénéfique. (J’aurai le mien prochainement).
4 -ème étape : s’hydrater
Imposer vous une pause et buvez beaucoup d’eau (nature)
Le café et l’alcool sont des boissons déshydratantes et des éléments toxiques pour le corps. Donc, non seulement ils vous « assèchent » mais en plus, ils stoppent l’assimilation des minéraux de notre corps. Sans oublier que l’alcool est une boisson très sucrée.
Penser à mettre une carafe d’eau à vue et, automatiquement vous boirez, même si vous n’avez pas soif.
Lier l’agréable à l’utile : Les tisanes sont nos amies. Il est possible de se faire infuser quelques plantes.
Pour faciliter la digestion : menthe et verveine,
Pour les troubles digestifs (gaz, ballonnements) : Fenouil, cumin, anis, …
5 -ème étape : Le sommeil
Dormez !!!
Sans un repos
nécessaire pour votre corps, celui-ci ne pourra pas de lui-même se remettre de
la fatigue des fêtes et se régénérer.
Si toutefois,
votre sommeil est perturbé dans la nuit et régulièrement. Essayez de repérer
l’heure de votre réveil, cela peut être un indicateur sur l’ennui d’un organe.
6 -ème étape : Le psychologique
La naturopathie
s’occupe non seulement du corps mais aussi du mental et du psychique. C’est
pour cela que sans ce tout, la détoxification ne serait pas aussi efficace.
Comme écrit dans
l’introduction, reprenez vos bonnes résolutions et surtout n’hésitez pas en
prendre de nouvelles ! Cela ne sera que bénéfique. Avez-vous fait le point sur
votre année passée ? Avez-vous éliminé les actions nocives pour
vous ? Ou commencer des activités qui vous tiennent à cœur ?
Vous souhaitez perdre du poids, apprendre à gérer votre stress, avoir un sommeil récupérateur, chouchouter votre corps ou tout simplement rester en bonne forme.
Le naturopathe
peut vous accompagner sur ces souhaits parmi d’autres.
Avant toute
chose, dites-vous qu’il ne faut pas culpabiliser parce que vous n’allez pas
faire attention à votre repas.
Le principal
est de passer un bon moment, qu’il soit gustatif, convivial et surtout plein
d’amour.
Mais
rentrons dans le vif du sujet.
Les fêtes de
noël durent longtemps et nous pouvons le dire, nous mangeons bien !
Afin de bien digérer, les prémices d’une bonne
alimentation sont nécessaires.
MAIS
POURQUOI FAUT-IL FAIRE ATTENTION ?
Les fêtes
approchent, les chocolats de noël aussi. Malheureusement, comme les médias le
stipule et surtout les professionnels de santé, le pire de notre ennemi
alimentaire est : LE SUCRE.
Le sucre ne
se trouve malheureusement pas que dans les chocolats, on le trouve dans
plusieurs aliments comme les desserts lactés, les céréales, les jus de fruits,
les sodas ou encore dans les boissons alcoolisées.
Mais, il y
aussi le sucre caché, celui qu’on retrouve par exemple dans les produits
pharmaceutiques (sirops pour enfants, enrobage comprimé, …) mais aussi les
féculents (pomme de terre, pâtes, riz, le pain, …).
Cette
consommation de sucre peut entrainer des maux de tête, des lourdeurs, des ballonnements ou
des problèmes de transit.
Les
lipides saturés (beurre, végétaline, charcuterie, …) consommez en excès peuvent
avoir des effets néfastes (prise de poids, stockage dans les cellules
graisseuses, fatigue du foie, …).
ALORS,
QUE FAUT-IL FAIRE ?
Tout
d’abord, pensez à mettre votre corps au repos.
Pour cela
écouter votre organisme et prenez en compte les besoins de votre personne
(physique et physiologique).
Pour
cela :
Ecoutez
votre faim,
Mangez
en conscience : Examinez vos plats dans votre assiette et étudiez les
aspects de ce que vous être en train de manger. Ce qui réduira la quantité des
aliments dans votre assiette.
Boire
un verre de jus de légumes par jour, si possible fait à l’extracteur.
Mangez
au maximum des légumes verts et colorés
Faire
une monodiète est très appréciable pour vos intestins, si votre courage et
votre motivation sont en bonne forme. Le fait de ne manger qu’un aliment par
jour pendant une semaine procure à vos intestins du repos.
Vous pouvez
aussi aider votre foie afin qu’il puisse mieux assimiler votre repas de noël,
où en amont de quelques jours, positionner une bouillote sur lui le soir au
coucher. Le jus de citron chaud, le matin à jeun le requinquera aussi.
Et en
dernier conseil, le verre d’eau tiède au réveil, pourra être aussi bénéfique
afin de réveiller vos organes en douceur pour la journée.
En attendant
Noël, je vous souhaite d’agréables préparations de vos fêtes et que le
Père-Noël soit généreux.
La gemmothérapie
est une branche de la phytothérapie. Cette thérapie naturelle utilise les bourgeons
et les jeunes pousses de plantes.
Pour exemple, le
bourgeon, a lui seul renferme
les propriétés des fleurs, des fruits et des feuilles ce qui explique la grande
efficacité d’action des extraits de bourgeons.
Pour passer la
saison froide et humide, sans les tracas hivernaux, l’important est de booster
ses défenses immunitaires !!!
Que choisir pour se préparer à cet hiver ?
Le bourgeon de cassis (ribes nigrum)
C’est un
arbrisseau ayant des pouvoirs anti-inflammatoires et antioxydantes très fortes.
Ici, cette plante
est utilisée pour son pouvoir « revitaliseur » énergétique.
Il va, en effet
agir sur la fatigue ponctuelle mais aussi chronique, sur la régulation de
l’immunité ainsi que les états grippaux et la fatigue des glandes
surrénaliennes.
le bourgeon d’aulne glutineux (alnus glutinosa)
C’est un arbre
feuillu ayant aussi des pouvoirs anti-inflammatoires mais est surtout un
antibiotique naturel boostant les défenses immunitaires.
Ce bourgeon sera
utile pour tous les maux hivernaux débutant comme les sinusites, les rhinites,
les trachéites, les bronchites, …
le bourgeon du noyer
Le noyer est aussi
un bon allié pour aider le corps à booster nos défenses immunitaires. Il ne va
pas agir directement sur les cellules immunitaires mais sur la flore intestinale.
Une flore
intestinale en bon état de marche va mieux accepter les nutriments que nous
donnons avec une nourriture adéquate afin de rester toujours en bonne santé.
Et la cerise sur
le gâteau, le noyer a une action sur les inflammations respiratoires comme pour
le bourgeon d’aulne glutineux.
les jeunes pousses de l’églantier (rosa canina)
L’églantier ou rosier sauvage est un arbrisseau touffu et buissonnant.
Ces jeunes pousses
ont une action sur le système immunitaire, respiratoire mais aussi articulaire
et endocrinien. L’églantier est ainsi très adapté pour les enfants.
C’est bien dans
ses périodes, qu’il faut parler de booster ses défenses immunitaires.
L’églantier est à prendre quelques mois avant la période hivernale afin
d’augmenter les anticorps.
L’automne est
arrivé le 23 septembre, c’est l’équinoxe de septembre qui fait démarrer cette
nouvelle saison. Mais vous me direz, qu’est-ce exactement un équinoxe ?
Un équinoxe est un
phénomène astronomique, où le soleil se trouve dans l’alignement de l’équateur.
Il existe 2
équinoxes, celui de l’automne et celui du printemps.
Mais revenons à nos moutons.
L’automne est une
saison de mise au repos. Si nous regardons la nature, les feuilles des arbres
brunissent et tombent. Ce phénomène est lié à la descente de la sève des
branches vers le tronc de l’arbre afin de garantir la survie de celui-ci.
En gemmothérapie (du point de vue atomique) nous sommes
assimilés aux arbres sachant que notre hémoglobine a une très grande similitude
avec la chlorophylle des plantes.
La gemmothérapie
est un soin apporté aux personnes par les propriétés médicinales du bourgeon,
de jeunes pousses ou de radicelles remplis de leur énergie vitale la plus
concentrée au cours de leur vie de plante.
D’ailleurs, nous
nous ressemblons aussi, organiquement :
Les
étages inférieurs de l’arbre (les racines) correspondent à notre zone sous
ombilicale, c’est-à-dire la flore intestinale ;
Leurs
troncs et leurs branches à notre diaphragme, à notre digestion ainsi que le
gros tronc vasculaire ;
La
partie supérieur (branches, feuilles) à notre appareil respiratoire et au cœur.
Bourgeon de cassis
L’utilisation des fleurs de Bach, est une méthode douce et naturelle
travaillant dans la durée et l’épanouissement, peuvent être aussi une aide pour
passer plus facilement le cap de blues de l’automne qui nous amène à l’hiver.
Certaines fleurs
de Bach sont à privilégier comme celles qui aident à retrouver l’énergie au
quotidien et/ou celles à remonter le moral (coup de blues).
Tout en restant
dans les plantes, la
Phytothérapie est aussi une solution. Le but est toujours de booster les
défenses immunitaires. Certaines plantes comme l’échinacée, le sureau noir mais
aussi le cassis ont cet effet. Si toutefois, nos cellules
« protectrices » ont un peu faillit, il est toujours possible de
continuer à se soigner avec la phytothérapie.
Mais le plus
important et le plus facile à adopter est : La bonne alimentation !!!
La base d’une
alimentation dopant notre organisme est basée sur le principe d’apporter des
anti-oxydants et des bon omégas apportés par ce que nous mangeons.
En exemple, les
oléagineux (noix, amandes…), le cacao, le gingembre, le kiwi et le thé vert
pour le côté anti-oxydant et pour les bons omégas, pensez aux poissons gras
ainsi qu’à l’huile de colza pressée à froid et vierge.
Une dernière
petite chose, Pensez à l’Ortie. Elle est une source abondante de nutriments et
d’antioxydants.
(Trouble
déficitaire de l’attention et hyperactif)
LE TDAH
Concernant le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est un problème neurologique qui apparaît durant l’enfance.
Cependant, ce trouble n’est pas provoqué par des besoins affectifs, ni par des problèmes psychosociaux. Néanmoins, ces troubles ci-dessous définis peuvent s’aggraver.
Le TDAH est un trouble ayant une cause majoritairement génétique. Quoi qu’il en soit , ce n’est pas une « maladie héréditaire ». Elle ne se transmet pas à toute la descendance.
Le
TDAH se caractérise par une triade d’inaptitudes
L’inattention :
L’hyperactivité
L’impulsivité :
Cette triade entraînant à son tour des difficultés :
Motrices
Apprentissage (selon Barkley)
D’interpersonnelles
Un manque d’estime de soi
Un impact sur la vie d’une famille.
Avec
parfois des signes cliniques associés :
La dysorthographie (trouble
d’acquisition de l’orthographe),
La
dysphasie (déficit durable des performances verbales),
La dyspraxie
(trouble d’acquisition des mouvements volontaires coordonnés) et la dyscalculie
(trouble d’acquisition de l’arithmétique).
Et
quelquefois des troubles de l’opposition avec provocation (TOP).
LE RÔLE DE L’ALIMENTATION
Les
linéaires des grandes surfaces proposent autant de rayons pour les bonbons, les
sucreries que les fruits et les légumes.
En conséquence, l’aliment apportant des glucides est un aliment pauvre en vitamines et en oligo-éléments, qui sont des catalyseurs. Finalement, par réaction biochimique lors de notre digestion, nous consommons ces catalyseurs.
Cependant si notre alimentation ne nous les apporte pas, nous les prenons dans notre organisme et appauvrissons celui-ci, qui n’en a pas suffisamment.
Quoiqu’il en soit l’enfant ayant un Trouble Déficitaire d’Attention avec Hyperactivité doit adopter une alimentation, en adéquation, qui finalement apportera les éléments nécessaires au bon fonctionnement de son cerveau et surtout sans apports d’aliments à Indice Glycémique haut. Les apports glucidiques digérés entraînant des effets négatifs sur le cerveau.
Ils
ont deux effets plus néfastes sur les enfants ayant un TDAH que sur les enfants
sans ce trouble.
En effet, lors d’un repas riche en aliments a IG haut, il y a une augmentation trop rapide du taux de glucose dans le sang (hyperglycémie). Cette première étape déclenche une libération par le pancréas d’une quantité d’insuline et provoque une chute trop rapide du taux de sucre dans le sang (hypoglycémie).
Pour ces raisons, cette opération entraîne un épuisement du système nerveux générant un comportement agressif, d’hyperactivité.
C’est pourquoi un appel à une forte envie d’apports glucidiques se fait et provoque un « crash » nuisible pour le cerveau.
Sachant que les enfants TDAH sont en perte d’attention, les glucides, par leur effet de « distributeur » de glycémie haute), mettent l’enfant rapidement en perte d’énergie.
En effet, les produits transformés à Indice glycémique haut sont en réalité des aliments à calorie-vide, Ils n’apportent aucun nutriment. Pour la digestion de ceux-ci, une réaction biochimique va se mettre en action. Le corps va consommer les catalyseurs (vitamines et oligo-éléments) de notre organisme et va l’appauvrir.
Quelques règles sont à suivre
Pour le bon fonctionnement cérébral de l’enfant, il faut en :
Premier lieu, éviter tous produits industriels ultra-transformés, ainsi que les graisses hydrogénées. Ces produits regroupent des additifs : des conservateurs, des épaississant, etc…
Ainsi que les pâtisseries industrielles et les plats ultra-transformés apportent des glucides
En effet les produits ultra-transformés subissent plusieurs traitements.
Ceux-ci servent à baisser les coûts de fabrication et d’achat ou de rallonger la durée de conservation. Ces derniers rendent les préparations culinaires plus faciles et rapides pour les consommateurs.
Ce sont des aliments consommés par plus d’un tiers des français.
Deuxième lieu, apporter des bons acides gras, particulièrement l’oméga 3 avec un bon rapport avec l’oméga 6. Afin d’assurer un bon choix, ils se retrouvent dans les huiles (colza, lin, chanvre), les poissons gras, les algues et les fruits de mer. Ces omegas luttent contre la perte de mémoire et le déclin des fonctions cognitives.
Troisième lieu, les enfants doivent consommer des fruits et des légumes à chaque repas.
L’idéal pour une bonne digestion serait de manger le fruit avant le repas. Afin d’éviter la production de sucre, leur assimilation sera mise en attente, quand il y a consommation de protéines animales.
En effet ceux-ci apportent à l’organisme :
vitamines
minéraux
fibres
tryptophane (précurseur de l’hormone du bonheur).
La quatrième règle, consommez des
protéines animales et végétales. Elles apportent des acides aminés par la
viande, des bons omégas pour le poisson (maquereaux, harengs, sardine) et une
digestion plus facile par les légumineux.
La dernière règle, limiter au maximum les apports glucidiques. La consommation de glucides va de façon indirecte provoquée une hypoglycémie. Celle-ci va entraîner des sensations d’anxiété, de colère ou de fatigue. Il faut faire attention, le sucre appelle le sucre et le cercle vicieux commence.
Les apports glucidiques
Les apports glucidiques ont deux effets plus
néfastes sur les enfants ayant un TDAH que sur les enfants sans ce trouble.
Sachant que les enfants TDAH sont en perte d’attention, les glucides, par son
effet de « distributeur » de glycémie haute (glycémie très rapidement
utilisée par le corps), l’enfant se trouve rapidement en perte d’énergie.
Les produits transformés à Indice glycémique haut sont aussi des aliments à « calorie- vide », en effet, ce sont des aliments qui n’apporte aucun nutriment. Or la digestion de ceux-ci, provoque une réaction biochimique.
Finalement le corps va consommer les catalyseurs qui sont des vitamines et oligo-éléments de notre organisme puisque l’aliment n’en contient pas et va appauvri notre organisme.
Or, pour un bon fonctionnement physiologique et cérébral, les enfants TDAH ont plus besoin en particulier de :
Vitamines du groupe B, pour le cerveau et
l’assimilation des glucides,
Vitamine E, pour la protection du cerveau et
des cellules nerveuses,
Vitamine C, elle régénère la vitamine E et le
glutathion (acide aminé) et est antioxydante,
D’oméga 3 et 6, ils ont un effet puissant sur
l’humeur, la concentration et la mémoire. Ils augmentent la puissance du
cerveau. L’oméga 3 augmente le taux de sérotonine, l’oméga 6 agit sur les
troubles d’apprentissage, la pensée, la mémoire et l’attention.
(Néanmoins,
pour aider à la concentration, une aide médicamenteuse est nécessaire, le plus
souvent le Méthylphénidate (Ritaline) ou l’homéopathie avec
la phytothérapie, tout dépend de l’intensité du TDAH.)
Concrètement
Mon
mémoire de fin d’étude portait sur ce sujet. Toutes les mamans ayant suivi le
protocole de diminution d’aliments à indice glycémique haut ont vu une
amélioration sur le comportement de leurs enfants et en sont ressorties
heureuses du résultat.
Afin
de me rendre compte de l’alimentation des enfants atteint de TDAH, j’ai mis en
place plusieurs questionnaires devant être rempli par les parents.
Ces
questionnaires avaient pour but de m’aider à analyser la consommation de sucre
(aliment a indice glycémique haut) et les bons nutriments ingérés par ces
enfants. Le protocole a pu commencer à ce moment sur une durée d’un mois.
Sur
cette période, une modification s’est faite, en procurant de bonnes
répercutions sur le Trouble Déficitaire d’Attention avec Hyperactivité. Les
résultats (après comparaison) ont été à la hausse. Cette amélioration pouvait
aller de 1% jusqu’ 6%, en allégeant les troubles de l’hyperactivité, de
l’impulsivité et surtout de l’attention.
Ces allègements comportementaux se sont traduits par une diminution des doses de Ritaline prescrits pour ces enfants, une meilleure socialisation de l’enfant, un meilleur sommeil et beaucoup moins de colère.
Preuve
que l’alimentation a un effet sur le comportement d’une personne.
Conclusion
Nous pouvons vous être d’une grande aide, afin de vous guider sur une alimentation plus saine, ainsi que sur une bonne hygiène de vie au profit de votre enfant avec ou sans TDAH.
Si
vous avez besoin d’aide pour gérer l’hyperactivité de votre enfant (ou de vous).